Double Trouble
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 Together we're not monsters. We're worse.

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Ceadda Holmes
Lumos maxima ... Ceadda Holmes❧ a dream itself is but a shadow.

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MessageSujet: Together we're not monsters. We're worse.   Together we're not monsters. We're worse. EmptyDim 20 Mar - 12:43

L'agitation en ce Lundi matin était somme toute modeste : le silence ponctué de quelques rires et bavardages légers trahissaient la fatigue des élèves qui commençaient mollement la semaine. Comme toujours, le week end avait été trop court. Et comme toujours les occupations premières de mes camarades étaient d'échanger les dernières rumeurs courant sur l'amplitude horaire de tel cours, ou sur le professeur le plus détesté de l'école. Et quand vint enfin le moment futile de parler balais de compétition, je plissais le nez d'un air méprisant avant de replonger mes yeux sombres dans l'écrin du livre posé devant moi. Autour de moi les pipelettes masculines s'activaient à défendre leurs équipes sportives préférées, non sans que j'esquisse un sourire narquois en coin pour toute réponse. Semi-attentif à leurs discours, je ne leur répondais que par un bref haussement d'épaules sans jamais élever la voix : ne vous méprenez pas, j'aime le sport et la violence délectable d'un cognard frappant contre la chair molle d'un attrapeur.... Mais la futilité stupide de ce genre de discours me débecte. Je préfère autant parler technique et précision, que tenter de m'immiscer dans une conversation stérile destinée à élire le plus beau, le plus fort – et sous-entendu le plus stupide – joueur renommé de Quidditch. Mes amis n'y prêtèrent que vaguement attention, habitués à mes élans polaires d'indifférence, ils se contentèrent de respecter mon silence jusqu'à ce qu'une silhouette intruse ne se plante face à moi, de l'autre côté de la table de bois abrupt. Sentant une pair d'yeux insistante et trouble sur ma personne, je ne daignais en retour lever mon regard, me contentant de souffler un bref soupir agacé ; sur cette non invitation plus que glaciale, la jeune fille se mit alors à bégayer. « Bon... Bonjour Ceadda. » Ah cette voix, reconnaissable entre toutes. Désagréable par le manque total de confiance y régnant, insupportable par la confusion désopilante portée en son timbre, exaspérante par la timidité excessive venant voiler chaque syllabe prononcée. Je levais ainsi avec lenteur mon regard fauve vers la silhouette ingrate de la demoiselle, d'un air agacé voire menaçant, sous les rires amusés de mes amis : la jeune Poufsouffle ainsi humiliée vint rougir de honte, sans même que je n'éprouve la moindre once de pitié. Lynda Stevenson était le prototype même de la fille mal dans sa peau, excellant dans le rôle de tapisserie, d'une laideur singulière et presque artistique tant je la trouvais repoussante, et exaspérante par les rougeurs ponctuant ses pommettes grasses et naïves. Arquant les sourcils sans jamais daigner lui rendre la salutation, j'attendais que la prétendante ne continue son laïus stérile : cruauté tortionnaire puisque je savais la Poufsouffle trop timide et troublée pour oser reprendre la parole. Ainsi, après quelques secondes interminables d'un silence oppressant, elle serra le livret usagé qu'elle tenait entre ses bras contre sa poitrine, et vint s'enfuir en courant sous les rires railleurs de mes camarades Serdaigles.

Ainsi eus-je droit aux remarques amusées de la part de mes camarades lorsqu'ils comprirent que Lynda Stevenson, probablement la demoiselle la plus mal aimée de Poudlard, avait des vues sur moi... Et loin de rentrer dans leur jeu, y voyant là une humiliation publique alors qu'il n'en était rien puisque seule la Poufsouffle devait mourir à présent de honte alors même qu'elle était sortie de la Grande Salle, je refermais mon livre d'un coup sec et me levais avec prestance mais colère. Mes pas assurés me menèrent vers la large porte, lorsqu'alors je croisais une silhouette familière aux courbes graciles et félines. J'eus alors un sourire en coin mauvais, une idée lumineusement ignoble germant en mon esprit torturé, alors que j'attrapais Nirvana par la hanche afin de l'inviter à me suivre. Lâchant alors ma douce amie une fois parvenus auprès de la porte, je me tournais vers elle et lui soufflais dans une voix suave sonnant le glas de ma vengeance humiliante : « Jouons donc à 'le premier qui fait pleurer la Pouffy a gagné' » Oh je pouvais bien mépriser certains de mes camarades que je trouvais futiles et immatures, au final je n'étais guère mieux... Poussant l'une des larges portes, je laissais passer en premier lieu Nirvana d'un geste gentleman, avant de m'engouffrer à la suite dans le hall d'entrée bondé.

Toisant les environs de mon regard pénétrant, j'aperçus enfin ma cible – et ce n'était guère difficile au vu de son tour de taille impressionnant... Appelez-moi 'goujat' si vous le souhaitez, qu'importe – , esquissais de nouveau un rictus carnassier et fis signe à ma Nirvana que notre victime se tenait au milieu de cette masse d'élèves, probablement occupée à sécher quelques larmes. Marchant ainsi vers elle d'un pas fier et assuré, je finis par la percuter volontairement d'un violent coup d'épaule qui vint faire tomber le cahier usagé qu'elle tenait précieusement entre ses petites mains frêles. « Excuse-moi. » soufflais-je dans un sourire charismatique et enjôleur, mais d'une hypocrisie criarde alors que je me baissais galamment pour ramasser le journal intime de la demoiselle. Et cette dernière, convaincue que j'allais lui rendre aussitôt son butin, eut un sourire soulagé et charmé mais qui bien vite se décomposé lorsqu'elle vit que je le tendais avec amusement à ma Nirvana, qui je m'en doutais allait en faire une lecture publique. « C'est... C'est à moi. », bredouilla l'idiote dans une mine penaude qui me valut de lever mes yeux mordorés vers le plafond avec mépris. « Non, vraiment ? » Stupide chose qui ne déblatère que des stupides réponses... Oui j'étais de mauvaise humeur. « A ton avis, j'y suis à partir de quelle page ? Je mise sur la septième. » soufflais-je avec amusement avec ma Nirvana qui conservais le butin entre ses mains subtiles. Que l'humiliation publique commence.
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Rainbow W-S. Hopkins
Lumos maxima ... Rainbow W-S. Hopkins
    NIRVANNASweetly Poisonous


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MessageSujet: Re: Together we're not monsters. We're worse.   Together we're not monsters. We're worse. EmptyDim 20 Mar - 13:55

« C'est nous les méchants ! »


La salle commune des Gryffondors peut vraiment être étouffante. Rainbow était même prête à parier que ça devait être la pire de toutes les salles communes. Les couleurs déjà, rouges et or, inspirait guère le calme et surtout cette maison abritait les pires êtres humains qu'elle avait jamais rencontrés : les Maraudeurs et une grande partie de leurs satanées groupies. Les cris étaient fréquents, des cris douteux pour des situations ridicules tel que la vision de Sirius Black en train de s'étirer et Rainbow qui elle-même n'était pourtant pas la plus silencieuse des jeunes femmes ne supportait plus l'endroit depuis déjà plusieurs années. La nuit encore, c'était plus calme et elle pouvait s'asseoir sur un canapé, en observant les flammes et en montrant les dents dès que quelqu'un voulait l'approcher. Mais en cette matinée, le premier sentiment dominait et à peine avait-elle descendu les escaliers des dortoirs, elle n'en pouvait plus. Elle traversa donc la pièce d'un pas aussi rapide qu'elle en était capable un lundi matin juste après le réveil, ignorant proprement les interjections qui lui étaient destinées.

Le couloir était plus rafraîchissant mais son ventre réclamait déjà de la nourriture, il était donc exclu qu'elle y reste jusqu'à ce que vienne l'heure des cours. La Grande Salle fut évidemment l'image qui se présenta à elle en premier mais elle risquait d'y trouver l'ambiance même qu'elle avait fuit, aussi se résigna-t-elle à se rendre aux cuisines pour piquer aux elfes un morceau de quelque chose de bon. « Piquer » était bien sûr un bien grand mot, puisque les elfes étaient toujours ravis de rendre services à quiconque venait le leur demander, mais dans son esprit « piquer » sonnait mieux que « se faire offrir ». Sur le chemin qui lui parut effroyablement long, elle ne croisa personne ce qui la déçu tout de même un peu, maintenant qu'elle respirait mieux elle aurait bien aimé commencer la semaine en beauté. Aux cuisines elle reçut une belle part de gâteau aux chocolats qu'elle engloutis de manière si peu glamour que ça en aurait tué certaines groupies rien qu'à la voir. Elle sortit, marmonnant un vague merci aux elfes de maison, qui ne lui en demandaient pas tant mais qu'à force de voir elle avait finit par accepter. Elle remonta les escalier et entra dans la Grande Salle histoire de voir s'il y avait quelqu'un à embêter – des Serpentard en priorité puisqu'ils présentaient tout de même généralement un plus grand challenge que les Poufsouffle. Elle cherchait une cible des yeux, lorsqu'on la prit par la hanche. Elle allait montrer assez clairement sa façon de penser à la personne avant de reconnaître Ceadda, son p'tit Serdingue préféré. Aussi diabolique qu'elle, son sourire indiquait clairement qu'il ne s'était pas radoucit avec le week-end. Elle le suivit jusqu'à ce qu'il s'arrête lui expliquant en une phrase son idée ignoble mais brillante aux yeux de la jeune Gryffondor. Le sourire en coin vicieux qu'elle arbora lui servit d'approbation et elle n'hésita pas à sortir lorsqu'il lui ouvrit la porte de la Grande Salle. Ses yeux arpentèrent le hall évidemment bondés qu'elle venait juste de traverser sans le voir. Elle cherchait un uniforme aux couleurs des Blaireaux et s'amusait à deviner laquelle aurait la mal chance de passer un moment en leur compagnie. Le jeune homme lui montra alors d'un signe de la main un groupe duquel il s'approcha aussitôt de son pas habituel nullement ralentis par la méchanceté qu'il allait accomplir. Le sourire de Rainbow qui le n'avait pas quitté s'accentua lorsqu'elle se rendit compte qu'elle avait bien deviné, il s'agissait de Lynda Stevenson que Ceadda venait bousculé sans retenue. Nirvana s'approcha à son tour et pris avec délectation le journal qu'il lui tendit. Son amusement grandit lorsqu'elle vit le visage de l'imbécile de Poufsouffle. « Facile » murmura-t-elle à l'intention de son ami. « C'est... C'est à moi. » Elle ouvrit la bouche mais il la devança exprimant exactement sa pensée, elle posa les yeux sur le vieux journal qui elle en était sûre devait renfermer des tas de « secrets » sur le point d'être connus de tous. « A ton avis, j'y suis à partir de quelle page ? Je mise sur la septième. » Ce fut pour la jeune femme le coup de départ, elle jeta un regard méprisant, accompagné d'un sourire à glacer le sang, à leur innocente victime et ouvrit avec lenteur le vieux carnet. « Je dirais plutôt aux alentours de la dixième, elle fantasmait d'abord sûrement sur les Maraudeurs tu penses bien. » Son mépris ne fit qu'accroître lorsqu'elle se mit à lire, imitant le ton geignard qui transpirait de ces mots. « Oh cher journal, pourquoi doivent-ils être si méchants avec moi ? Pourquoi moi ? Amanda m'a volé le paquet de biscuit que m'avait envoyé papa en disant que j'en avais sûrement déjà suffisamment mangé vu ma corpulence. Je la hait...» Nirvana releva les yeux, oh mais ! Si ce n'était pas la dénommée Amanda qui jetait maintenant un regard noir à Lynda. « Non..je j'étais énervée, je... » Rainbow leva les yeux au ciel, les Poufsouffle étaient vraiment susceptibles apparemment, chose qu'elle trouvait ridicule quand elle-même pouvait de manière très naturelle dire à ses amis « d'aller se faire foutre» . Elle tendit le journal à Ceadda pour qu'il lise la suite.
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